DE LA SARDAIGNE A LA SICILE (23 08 2008)

Publié le par gerald

Et bien voil‡ c’est au mouillage, dans un port de Sicile, que nous reprenons le rÈcit de nos ´†aventures†ª.

Nous voil‡ parti de Bonifacio, un bon matin, tÙt,†et oui on ne rigole pas, en vacances nous gardons le rythme, debout 6 heures pour voir le lever du roi soleil. Et l‡ nous allons mouiller aux Óles Lavezzi ‡ quelques 8 miles. Que dire de ces Óles si ce n’est que nous sommes arrivÈs dans un paradis ‡ 8 heures et nous avons levÈ l’ancre ‡ 10 h 30 car cela devenait l’enfer, malgrÈ la beautÈ du site. Les vedettes ‡ touristes se succÈdaient ‡ un rythme effrÈnÈ en faisant pÈtarader leur moteur, en dÈbarquant un monde incroyablement bruyant, Le charme Ètait rompu, pourtant que c’est beau†!!! Une eau transparente dans laquelle nous nous sommes baignÈs avec dÈlectation, en regardant des fonds superbes avec le masque. Nous nous sommes mÍme retrouvÈs un moment au milieu d’un banc de sars, que nous aurions pu toucher, tellement ils Ètaient peu craintifs. Un pur bonheur… Mais de courte durÈe malheureusement. Un conseil, si un jour, vous passez par l‡ en bateau, mouillez le soir aprËs 19h et passez une nuit l‡-bas avant que les hordes sauvages ne dÈbarquent. C’est ce que nous ferons au retour si notre quille repasse par l‡ l’an prochain.

Ensuite nous avons continuÈ notre route vers le sud pour arriver en Sardaigne. Navigation de rÍve, vent portant, puis travers, au milieu de paysages plus beaux les uns que les autres. La Sardaigne ressemble un peu ‡ la Corse en moins grandiose mais en plus sauvage. Quoique…

Bref c’est un autre paradis. Pour naviguer, ceux qui disent qu’il n’y a pas de vent se trompent. Il y en ‡. Du vent montant parfois ‡ 25 nœuds mais il se lËve vers 10 heures le matin et se couche ‡ la tombÈe de la nuit. Pour les plaisanciers que nous sommes, cela veut dire que nous passons de bonnes nuits dans les mouillages. La mer devient plate comme la main. Quel bonheur de n’Ítre pas brassÈ toute la nuit.

Que dire d’autre, la vie est belle, Áa vous le saviez dÈj‡… Ah si†!!! Nous avons sacrifiÈ ‡ la visite incontournable de Porto Cervo, le port Sarde des milliardaires de la jet-set. Et bien nous sommes content d’avoir vu autant de milliards sur l’eau, et quand nous avons voulu immiscer, Keikiwai dans ce monde, on nous a demandÈ 150 € pour mouiller ‡ l’extÈrieur. La nuit au port pour notre bateau doit avoisiner les 350€ , et il n’y a pas une place dispo. Qui a dit qu’il n’y a pas d’argent dans ce bas monde.

Nous sommes parti vers un monde meilleur et surtout moins cher†!!!

La crique d’a cÙtÈ nous ‡ accueillie et nous y avons mÍme cÙtoyÈ de pauvres jet-seters en mal de place.

Faut quand mÍme savoir que pour le plus petit des bateaux de ce port, notre canot ferait juste une belle annexe†!!!

Ensuite nous avons longÈ la cÙte, en mouillant chaque soir dans une crique bien abritÈe, ou devant un port quand la mÈtÈo Ètait incertaine. Comme Áa si le temps venait ‡ se g‚ter nous pouvions nous mettre ‡ l’abri.

La Sardaigne gagne ‡ Ítre connu. Elle n’est pas encore trop pourrie par le tourisme de masse, sauf au nord o_ c’est pire qu’en Corse.Les gens sont sympas, les paysages super et les plages immenses et presque, dÈsertes en ao°t. Il faut se dÈpÍcher. Dans les terres, il n’y a pas encore de tourisme ‡ proprement dit.

Alors si le cœur vous en dit, n’hÈsitez pas.

Et un soir, nous sommes arrivÈs ‡ Arbatax, port du sud, et porte du large vers la Sicile,

AprËs une dure journÈe de 14 h de navigation au prÈs serrÈ, force 5, rafales ‡ 6. Un peu fatiguÈ l’Èquipage…Plus l’habitude de cette allure†!!!

Nous y avons rencontrÈ Annie et Christian, un couple charmant de Marseillais, avec qui nous avons passÈ une agrÈable soirÈe et qui revenait de l‡ ou nous voulons aller.

Ils nous ont donnÈ les bons plans, les beaux mouillages, et surtout nous ont appris que le dÈtroit de Messines est un M… ‡ passer avec des courants, du vent fort, des tourbillons, une marÈe etc…

Nous leur avons donnÈ la recette de notre pain dans la poÍle, et aprËs avoir ÈchangÈ les cartes de visite, nous avons pris le large pour la Sicile, et eux ont repris leur route vers Marseille.

180 milles ‡ parcourir pour arriver aux Óles Egades.

 

 

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G
des photos des photos ! allez papa, tu sais comment ca marche maintenant ;)<br /> j'espere que les vents vous serons favorables et que vous avez trouvé une station météo quand meme... parce que j'ai essayé de regarder les vents sur internet... mais je comprends rien :s<br /> des bisous
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