LA PÊCHE AU THON

Publié le par gerald

Salut,

Nous sommes partis de Santa Maria de Leuca, après avoir fait le tour de la ville, bu une cht’ite mousse,   acheté quelques vivres frais chez un commerçant qui a recompté 3 fois ce que nous lui donnions, des cigarettes pour la cheminée (Alain).

Le vent est aux abonnés absents, et c’est donc toujours au moteur que nous avançons vers Régio de Calabre, rendu célèbre surtout par la « cosa nostra ».

Le bruit du moteur n’a pas couvert le cri d’Alain, mais m’a réveillé en sursaut !!!

« Ça  mord !!! »

« ….Quoi qu’est c’qui mord ? »

« La ligne, la ligne, une coryphène ou un thon !!! »

Et nous voilà en train de remonter 100 mètres de ligne  avec un bestiau qui se bât sérieusement. Au bout d’une vingtaine de minutes, un magnifique thon rouge de 90 cm de long et d’une quinzaine de kilos, se débat sur le pont, le repeignant  en rouge au passage.On l’achève et on commence le dépeçage.

On commence par le vider, puis on enlève soigneusement la peau, on tire de somptueux morceaux de « viande » rouge. Rien que de le voir nous en avons l’estomac qui gargouille d’envie.

Ensuite, comme nous n’avons pas de frigo, il faut se mettre à cuisiner…Avec plaisir Monseigneur !!!

Au menu, pour l’apéro : carpaccio de thon cuit dans du jus de citron.

Ensuite, 2 belles tranches, chacun, de steak de thon mariné à l’huile d’olive et petites herbes… hum !!!

Pour le lendemain, un petit mijoti, mijota de thon à la piperade

Et comme il en reste encore beaucoup, notre cuistot cheminée, en  fait cuire dans un court-bouillon un gros paquet. Une fois cuit, il a émietté les morceaux et les a mis dans des bocaux avec de l’huile d’olive et des herbes.

Je n’ai qu’un mot à dire : SU… CU… LENT !!! Avec un cht’i coup de rouquin, ce fût hum !!! plus que ça, et il en reste encore….

Tout cela nous a occupé toute l’après midi, et le moteur continue de ronronner, je dirai plutôt ronfler, le vent toujours absent, la nuit venant nous nous préparons à passer une énième nuit bruyante.

Et la nuit passa, nuit de pleine lune,   mer plate comme une limande, spectacle  dont je n’arrive pas à me lasser, malgré le bruit du moteur. Les dauphins sont venus nous faire un petit coucou, trois tours de bateau et puis s’en vont…

Vers 10 heures le lendemain, nous arrivons à  Regio de Calabre, toujours aussi sinistre. Le temps de faire le plein de gasoil et de faire la vidange du moteur, et nous décidons de passer le détroit de Messine et d’aller dormir dans le petit port de Bagnara Calabra, à une quinzaine de mille au nord du détroit.

L’équipage, dormant très mal la nuit en mer à cause du moteur, veut se reposer.

Bien nous en a pris, nous sommes entré dans un petit port de pêche sympa, et nous avons passé une nuit de rêve ….

À Plus tard, pour la remontée vers la Corse, en longeant dans un premier temps la côte Italienne… 

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