LES ILES EOLIENNES
Et bien voilà nous avons fait le tour des îles éoliennes. Impressionnant le Stromboli, grosse montagne noire, qui de temps en temps lâche un gros pet de fumée noire et envoie en l’air des pierres noires qui dégringolent le long de la muraille noire, jusqu’à la mer noire, elle aussi comme par mimétisme. Pas très accueillant l’animal, nous n’en avons pas fait l’ascension, pas envie. Et en plus les 2 seuls mouillages n’était guère securits alors, nous sommes repartis vers une autre île beaucoup plus accueillante, Panarea.
Une île qui respire le bonheur, malgré le volcan qui sommeille à 700 mètres sous l’eau, et qui lui aussi peut s’énerver d’un jour à l’autre. Une île qui pendant des années a été abandonnée par ses habitants et qui, grâce à quelques riches estivants napolitains ou romains, s’est repeuplée.Les maisons abandonnées ont été restaurées avec soin. Les cactus poussent partout et les bougainvilliers sont énormes décorant agréablement les maisons.
Une route en béton, relie toutes les maisons entre elles, jusqu’au bourg, puis jusqu’au port. Il n’y a que des voitures électriques, et quelques scooters.
L’île renaît et c’est temps mieux.
Alysée, lors de la sacro-sainte baignade journalière s’est fait martyrisée par une vilaine petite méduse.
Ensuite nous sommes allés mouiller notre ancre à Lipari. Bof, bof !!!
Nous étions obligée d’y aller car, Gégé a pris un coup de soleil dans l’œil !!! (Ben oui il n’y a qu’à lui que ça arrive), et la seule pharmacie des îles se trouve à Lipari. Résultat Gégé doit rester à l’ombre en se mettant des gouttes d’antibiotiques toutes les 3 heures. Agréable…
Quoi qu’il en soit, nous en avons profité pour faire le plein de gasoil, et nous sommes bien vite parti de Lipari. Le mouillage le moins profond était de 15 mètres et ça bougeait grave à cause des ferries, des trapanelles à moteur, des grosses vedettes et j’en passe…
Sans regret Lipari.
Nous sommes retournés le soir à Vulcano, et nous y sommes bien. En attendant que son œil se soigne, Gégé a fait la vidange du moteur, car nous préparons le passage tant redouté par tous les navigateurs de l’Antiquité, le lieu ou charybde et scylla dévoraient tous les marins, j’ai nommé le très célèbre détroit de Messine.(allons à Messine pêcher la sardine, allons à Lorient pêché le hareng tralalère).
Nous non plus nous ne sommes pas plus fier que ça, c’est un coin pas terrible et nous avons hâte de l’avoir franchi.
Nous vous raconterons ça dans le prochain article.
A plus