DE CALVI A AJACCIO
Nous sommes confortablement installé au fond du vieux port d’Ajaccio pour vous relater les derniers ennuis.
Départ de Calvi le matin qui à suivi le coup de chien dont la Méditerranée a le secret. Temps superbe mais houle résiduelle sympa, agités comme dans un shaker !!! Gaëlle, pas terrible, d’un vert jaune du plus bel effet… Première nav c’est normal.
Mais tout s’arrange à l’arrivée dans un coin à la beauté époustouflante !!! On me l’avait vanté, décrit, montré en photos ou en vidéo, mais même mon imagination, pourtant fertile, ne pouvait imaginer un tel spectacle.
Des falaises rouges de plus de 80 mètres (peut être plus) se jetant dans la mer d’un bleu profond. On dirait qu’un géant à déchirer la roche et s’est amusé, avec une paire de ciseau, à la ciseler. C’est indescriptible, une baie de quelques milles où se rassemblent tant de paysages aussi beaux les uns que les autres, je ne savais pas que cela existait !!!
Ce merveilleux site c’est La GIROLATA. On a fait quelques photos, filmé au caméscope, mais nous ne pourrons pas rendre ce que nous avons vu et surtout ressentit. Il faut y venir, je vous promets. À pied car il n’y a pas de route ou en bateau de la ville la plus proche. Le site est classé patrimoine mondial de l’Unesco, et totalement protégé.
Même que les satellites ont refusé de bosser pendant 2 jours, plus de position au GPS, absents pour cause de recueillement !!! J’ai même cru, avec mon optimisme habituel, qu’il était tombé en rade, mais ça ne m’a pas trop inquiété car les copains nous en avaient offert un autre au cas où…
Au fond de cette baie nous avons trouvé un petit coin de civilisation, devant lequel nous avons mouillé notre ancre, le plus doucement possible, pour ne pas déranger les poissons. Elle s’est posé dans le sable pour ne pas tuer les posidonies (algues protégées), et nous avons pris un verre à la santé de ce site fabuleux.
Nous y sommes restés 2 jours. Au menu : baignades, ballades dans la montagne, sieste, lecture, peinture pour Pierrette… La Vie quoi …
Mais tout bonheur à une fin et nous avons repris notre route vers le sud.
6h debout, café devant LE site, moteur, ancre veux tu bien venir nous rejoindre ? bof !!!
Comme un poisson qui au dernier moment donne un coup de queue pour se dégager de l’hameçon, l’ancre au moment de monter sur le pont à préférer replonger dans l’eau, mais en laissant sa copine la chaîne sur le pont et l’équipage sidérée de tant d’indépendance affirmée !!!
La liaison ancre- chaîne venait de casser net. Une belle liaison, made in china, en acier galvanisé, qui à servi au total une dizaine de fois !!!
Mauriiiiice, si tu as le temps de lire ce blog, arrête de bosser avec le fournisseur qui t’a fourni cette M…Ou fais toi rembourser. Explique lui que là il n’y avait aucun danger, mais lors d’un coup de vent, qu’on peut essuyer au mouillage, on se mettait au plein.point.barre
10 mètres de fond, pas de bouteille, pas question de partir sans elle. Par VHF on contacte le responsable de cette belle baie, qui nous à envoyé un plongeur, qui à récupérer l’ancre. Si tous les gens étaient aussi serviables que ces gens-là, le monde serait meilleur…
Tout est bien, qui finit bien. Maintenant on a remis 2 bonnes vieilles manilles entre l’ancre et la chaîne et je défie quiconque d’essayer de me vendre une liaison ancre-chaîne !!!
A la prochaine.