NOUVEAU DÉPART 2010

Publié le par gerald

AVRIL 2010 PREPARATIFS

 C’est bien beau la vie à Venise, mais faut bien manger. Même si l’Amour est présent partout  à Venise, avec un pont qui soupire de voir tant d’amoureux se faire avoir par les gondoliers, avec un Casanova à chaque coin de rue, qui veut apprendre l’Italien aux femmes seules ou pas seules d’ailleurs, avec les mains, ma que !!!. On ne vit pas ici, comme ailleurs, d’Amour et d’eau fraîche. Donc il faut faire des courses et ici pas de grandes surfaces avec des grands parkings et des caddies à profusion. Ici le sac à main des Vénitiennes est le caddy à roulettes, cher à nos petites grands-mères françaises. Ainsi sommes-nous partis un beau matin d’Avril faire le marché à Venise, ou plutôt à Murano.

Murano célèbre pour son verre travaillé, ses Muranesquas et ses Muranesques, et… Sa superette en étage !!!avec ascenseur, et oui c’est comme ça à Murano, on cache le commerce alimentaire, pas comme chez nous…

Bon bref nous avons fait les courses, rien de bien intéressant, mais il faut bien commencer par quelque chose.

Tiens en parlant de ça, que je vous raconte l’arrivée à Venise avec une annexe gonflable et son moteur de 2,2 CV, vidé bien soigneusement de son essence auparavant !!!

Il était une fois 2 zigomars (en italien zigottis, nous sommes 2, tout seul c’est zigotto) qui ne doutant de rien se disent : tiens… Et si on ramenait le moteur de l’annexe sur un diable jusqu’au bateau. Ben voilà c’est dit et bien on fait….

Temps moyen pour faire la gare / île de Certosa, merveilleuse île ou se prélasse notre beau bateau : ¾ d’heure. Ce jour-là 2h 45 !!!

Il est formellement interdit de monter à bord des vaporettos (eh oui là ce n’est pas vaporettis  à moins que…) avec un engin explosif !!!,  c’est pericoloso et nous sommes un service public transportant des gens, tout cela étant asséné avec force démonstration gestuelle que savent si bien faire nos amis Italiens…Alors que le vaporetto avait démarré…

Sourire amusé des passagers… Donc à la station suivante on se retrouve sur le quai…Attente…. Vaporetto…on grimpe…

Rien ne se passe car malin les petits Français … Le moteur est caché sous  leurs vestes de quart…

- QUE COSI, hurle un ostrogoth, pardon un Vénitien

- Tu le vois bien c’est un hachoir à viande !!! C…harmant ce garçon…

Dehors sur le quai. On s’en fout, on a fait 2 stations…

Heureusement il y a des conducteurs de vaporetto qui ne voit pas ou ne veulent pas voir…

Donc à force de persévérance, de patience nous arrivons à l’avant-dernière station et là plus moyen de continuer… Que des Italiens Malins !!!.

Je soupçonne l’un des conducteurs précédents d’avoir averti ses collègues par VHF.

Alors le dernier vaporetto passant, nous avons attendu un peu plus loin sur le quai et nous sommes rués dessus juste au moment où il fermait le portillon… Grâce à cette puissante stratégie, nous étions sauvés le vaporetto avait démarré et chose bizarre  il ne jette pas les gens à l’eau quand ils font des choses défendues….

Mais qu’est ce qu’on a pris !!! Il n’y a que les Français pour faire ça !!!, dommage que les carabinieris ne soient pas là (oh), confisqué (ah non), amendes (on a ce qui faut  en France), et j’en passe et des moins gentilles…

M’en fous je ne parle pas italien, et puis un italien qui fait la morale à un Français c’est amusant non !!! Eux qui sont si respectueux de la loi, qui ne magouillent jamais, non mais, non mais !!!

Le plus beau c’est que dans aucun bateau, sur aucun ponton d’attente n’est mentionné sur le règlement qu’un moteur ne doit pas embarqué. Ils parlent juste d’engins explosifs… Peut être que bombe en Italien se dit moteur… Ou peut-être aurait-il fallu que le moteur paye sa place, en liquide, bien sur, nous sommes à Venise les plus commerçants des Italiens.

Ils ont quand même réussi à vendre à tous les amoureux de la terre « le pont des soupirs »

Il y a sans doute une explication pour que, ce pont, très quelconque, enchâssé entre 2 immeubles laids, ait eu un tel succès !!!

Peut-être un couple d’amoureux célèbres, le regardant un soir au crépuscule, se tenant serré l’un contre l’autre, se serait mis à soupirer devant…

« Mon Dieu qu’il est mauvais l’architecte qui a crée ce pont !!! soupirs… Dommage… resoupirs… ».

Mais ceci n’est que mon avis personnel… Heureusement, il y a de beaucoup mieux à Venise.

 

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